En 1958, Françoise Sagan
a 23 ans. Ses premiers romans l'ont rendue riche et célèbre. Elle mène
une vie légère et tapageuse, entourée de sa bande d'amis. Le 8 août de
cette année-là, au casino de Deauville,
elle mise ses derniers jetons sur le 8 et rafle la somme de 8 millions
de francs avec laquelle, quelques heures plus tard, elle achète la
maison qu'elle a louée pour l'été près de Honfleur.
Sans l'avoir prémédité, elle devient propriétaire et jure que personne,
jamais, ne viendra la déloger de cet endroit. Pourquoi 40 ans plus
tard, n'est-elle plus que l'invitée des lieux ? Quels événements la
jeune prodige de la littérature a-t-elle traversés pour se retrouver
ruinée et loin de tous ceux avec qui elle a brûlé ses années ?
La
romancière consomma beaucoup de bolides, Jaguar, Aston Martin, Maserati
car le succès de son deuxième roman, « Un certain sourire », lui donne
des moyens financiers qu’on a rarement à 21 ans ! C’est l’année
suivante, en 1957, qu’elle sera victime d’un terrible accident au
volant de son Aston Martin DB2/4 cabriolet. Pendant plusieurs jours,
elle restera entre la vie et la mort. Le choix par la production d'une
Facel Vega pour reproduire l'accident est donc à considérer comme une
erreur historique. En outre, François Sagan ne possèda jamais de Facel
Vega. Pour les amateurs de numéros de châssis, la Facel Vega FV3
cabriolet utilisée pour le tournage n'est pas l'unique cabriolet
"usine" (FV3-57-168). Il s'agit d'une transformation d'époque réalisée
par un carrossier suisse indépendant (FV3-57-197).